[PV: Nezumi Asegawa & Natsuki Nakajima] Comme un problème d'orientation ...

Il baillait, assit sur une caisse boisée au fond du hangar abandonné qui se déradait de toute part. Il entendait les discussions lassantes de ses associés. Le regard dans le vide, du plafond s’émiettait tandis que dans un coup violent il frappa le mur en hurlant sauvagement :

"NATSUKI ! FERME TA GUEULE BORDEL !"

Il essayait désespérément de fantasmer sur cette gamine, en fait, il voudrait bien se la taper malgré toutes les engueulades qu’il avait entreprit avec elle. Il enroulait ses cheveux autour de son index en soufflant d’ennui, fixant les grains de poussières voleter éclairés par le clair de lune, qu’il en avait marre, mais qu’il en avait marre. Il avait envie de sauter quelqu’un, là, maintenant, ses pensées divaguaient tranquillement dans la perversité tandis qu’il entendait un haussement de ton provenant du haut du hangar. Des rats s’infiltraient de partout entre les débris de verre et de caisse et venait l’embêter en grignotant la boîte sur laquelle son cul était posé. Dans un cri aussi aigue que bruyant, la caisse s’effondra laissant Nezumi glisser sur des résidus qui lui firent mal à l’arrière-train. Dans un rougissement il se releva en rabattant la capuche du sweat qu’il portait sur sa tête et partit dehors, regardant la pluie commençant à tomber. Il se promenait, se salissant lamentablement à cause de la bouillasse qui apparaissait

Il aperçut, éclairée par le ciel, une jeune et jolie jeune fille aux formes plutôt acceptables et de sublimes cheveux. Une gamine ? Elle ferait sûrement l’affaire, cependant il ne voulait pas trop brusquer la petite. Il décida de la suivre après mainte réflexion, sans un bruit. Observant ses magnifiques attributs tout en suivant ses pas de façon assez régulière, elle semblait apeurée, ce qui excitait encore plus le pervers en manque qui sommeillait en lui. Ses instincts lui disaient avec affolement de la prendre de suite violement contre un mur mais sa raison dominait et il restait jusqu’à présent, sage. Observant ses jolies formes, pas très abondantes mais ça n’en était pas plus mal. Il la traçait déjà depuis quelques temps jusqu’à qu’elle arrive au hangar, faisant s’afficher un sourire immense et pervers s’illuminer sur le faciès du dealeur. Il la vit entrer et il se plaça contre le mur en écoutant ses faits et gestes. En un mouvement il poussa légèrement la porte en l’entendant grincer d’un bruit strident et assez aigue. Son sourire s’illuminait toujours plus tandis qu’elle s’engouffrait imprudemment dans la salle.

"Il y a quelqu’un ? Prononça-t-elle d’une voix pas rassurée.
- Personne de bien intéressant." A été la seule réponse de Nezumi.

S’approchant de vitesse il sortit un revolver de l’une de ses pochettes de cuir et le glissa en dessous de sa gorge en entrant de la salle et glissa allégrement sa main autour de sa taille et lui mordilla l’oreille en souriant, son instinct avait prit le dessus et il se décidait bien de se faire de sa victime maintenant. Il passa sa main doucement sur ses hanches en souriant :

"Il serait bien imprudent de résister, non ?"

La jeune demoiselle aux cheveux roses était assise en haut d’une pile de planches de bois, une jambe pendant nonchalamment dans le vide, tandis que l’autre était replié contre elle, un bras s’appuyant sur le genou. Elle parlait depuis maintenant plus d’une heure avec ses acolytes dans un hangar désaffecté qui était à présent devenu leur QG. Jouant avec une balle qu’elle s’amusait à faire rebondir, la jeune leadeur du gang le plus connu de la ville répondait tranquillement aux questions de ses hommes. Le regard dans le vide, soupirante de lassitude, elle sursauta quand elle entendit la voix de son chère ‘’ami’’.

- NATSUKI ! FERME TA GUEULE BORDEL !

Les hommes se turent, laissant place à un silence royal tandis qu’ils guettaient la réaction de leur Chef. Natsuki ferma les yeux, soupirant de nouveau puis pris une inspiration.

- SI ON TE DERANGE, LA PORTE EST GRANDE OUVERTE, BATARD !

Le silence retomba, un léger sourire apparut sur le visage de la jeune fille. Sautant de son ‘’trône’’ de bois, elle passa au milieu de ses hommes se dirigeant vers les escaliers. Arrivé à ces derniers, elle les descendit en courant puis arriva dans le grand hall.
Elle balaya la salle du regard. Personne. Il était surement sorti, ce n’était pas plus mal. Natsuki s’apprêta à remonter quand elle entendit la porte en fer grincer. Se cachant derrière une pile de caisses, elle écouta attentivement les bruits, des bruits de pas, et, à en juger par le bruit des talons et la légèreté avec laquelle le pied devait se poser au sol, elle en déduit que c’était une jeune fille qui venait de pénétrer dans son repère.

- Il y a quelqu’un ?

Alors qu’elle allait sortir de sa cachette pour confirmer sa présence, une voix masculine s’éleva, la faisant stopper net.

- Personne de bien intéressant.

Des bruits se firent entendre, ainsi qu’un hoquet de surprise. Natsuki allait encore devoir empêcher Nezu de faire quoi que ce soit…

- Il serait bien imprudent de résister, non ?

Soupirante, elle sortit du coin où elle se trouvait et s’avança, une main dans la poche, vers la jeune fille apeurée et l’homme pervers. Arrivé à leur hauteur, elle regarda Nezumi, un sourire aux lèvres, puis passa son doigt le long de la mâchoire du garçon aux cheveux violets, d’un geste qui se voulait provocateur.

- Laisse la tranquille, veux-tu ?

Posant une main sur son torse, elle le poussa un peu. Une fois de plus, elle allait le piéger. Prenant les deux lassé qui pendouillaient de la capuche du dealeur, elle rapprocha ses lèvres de celles de l’androgyne dans un mouvement sensuelle, mais au dernier moment, la jeune fille lui envoya son genoux dans l’entre jambe. Elle retourna vers l’autre demoiselle, laissant l’homme à terre.

- Tu vas bien ? Il ne t’a rien fait ?

Examinant sous toutes les coutures le corps de la jeune blonde, elle guettait néanmoins les réaction de son associé.

Voyant Natsuki, il ne présageait rien de bon pour lui malgré qu'elle usa de sa séduction naturelle pour le faire la lâcher. Sa fragrance semblable à celle de la mûre enivra le jeune homme tandis qu'un doigt glissa sensuellement sur sa mâchoire. Dans une violente impulsion sentit une douleur incommensurable au niveau de son entrejambe, le faisant tomber à genoux, en soumission.

- « Tu vas bien ? Il ne t’a rien fait ? » Prononça d'une voix interrogative la Légende.

Il baissa les yeux en griffant le sol et d'un mouvement effectué avec souffrance se releva, il avait l'habitude d'en recevoir, mais cependant cela faisait toujours aussi mal. Son regard se tournait vers la blonde qui tremblotait, les yeux larmoyants. Il se mordit la langue par un tic nerveux, s'empêchant de décocher son revolver et ainsi défoncer froidement la rosée. Nezumi sortit un étui en argent et en retira une cigarette pour ainsi l'allumer et regarder son associée qui détaillait la petite avec attention. C'est ce qu'il fit à son tour, guettant la magnifique pair d'yeux couleur capucine de cette dernière qui toujours était apeurée:

- « Qui êtes-vous ? S...S'il vous plaît, laissez-moi partir... » Retenti la voix de la petite.

Il roula des yeux, qu'est-ce qu'elles avaient toutes à supplier alors qu'il s'amusait ? Il plaisantait seulement, même si ses envies lui prenaient parfois il voulait juste tester sa réaction qui n'en était pas plus moins amusante. Dans un geste il agrippa l'épaule de Natsuki en reprenant une bouffée de cigarette avant de lui ouvrir la bouche avec la main et de laisser aller de façon assez voluptueuse la fumée dans sa gorge avant de sceller ses lèvres aux siennes et en glissant sa main derrière son dos afin de la griffer jusqu'à sang et de se reculer avant de prendre une autre latte.

- « Pour une fois que je les brusques pas, tu m'empêche de les toucher ? Mais t'es chiante ! » Se plaignit-il.

Dans un soupire, il se retourna vers la blonde et s'approcha de la petite avant de toucher sa joue. En sortant son revolver il le glissa sous son tee-shirt avec toute l'impudeur possible usant d'une lascivité extrême en abaissant le cran de sûreté avec sensualité et d'appuyer sur la détente...Rien ne se passa et un sourire s'afficha sur les traits faciaux du violacé, l'arme qu'il accrochait à sa droite n'était jamais chargé, c'était juste pour menacer certaines personnes qui auraient envie de se défendre. A son contraire le gauche était à plein temps chargé à bloque afin de régler les affaires quand il s'agissait de le défier sur son terrain, dans une voix suave et calme il prit parole brisant le macabre silence une fois de plus :

- « Tu crois que j'aurais tenter de te tuer ? J'aurais jamais gâcher une balle pour ça ma jolie » Prononça-t-il en souriant.

- Qui êtes-vous ? S...S'il vous plaît, laissez-moi partir...

Natsuki soupira. Encore une naïve… Et une nouvelle apparemment. Elle s’apprêtait à répondre quand elle sentit la main de son associé sur son épaule. Se demandant en quel honneur il osait la toucher, elle se retourna, s’apprêtant à l’engueuler. Mais Nezumi en avait décidé autrement… Il ouvrit la bouche de la jeune leader et lui souffla la fumée de cigarette au fond de la gorge. Une agréable sensation de brulure se fit ressentir dans sa trachée, puis des lèvres plus ou moins humide se posèrent sur les sienne. Il profita de l’instant de soumission de la jeune fille pour lui griffer le dos à sang, faisant grimacer Natsuki sous la douleur oh combien agréable pourtant.

- Pour une fois que je les brusque pas, tu m'empêche de les toucher ? Mais t'es chiante !

Elle ricana et lui souria d’un air enjôleur avant de lui susurrer contre ses lèvres d’un air provoquateur.

- Je sais… C’est ce qui fait mon charme… Non ?

Dans un soupire, le seul ‘’homme’’ –même si Natsuki avait quelque doute sur sa véritable nature de temps en temps- se retourna vers la blonde, lui caressant la joue. Il sorti une de ses armes à feu, et la glissa sans pudeur sous le tee-shirt de la jeune fille terrorisée, armant son arme. Natsuki ne réagit pas, savant parfaitement que celui-ci ne servait à rien, misa à part faire peur à ceux qui osaient le provoquer. Le dealeur appuya sur la détente… Les seuls effets furent un simple sursaut provenant de la jeune blonde et un soupire de la part de Natsuki.

- Tu crois que j'aurais tenté de te tuer ? J'aurais jamais gâché une balle pour ça ma jolie.

Soupirant une nouvelle fois, Natsuki s’avança et poussa un peu l’androgyne, posant une main sur l’épaule de la nouvelle venu.

- Non, c’est vrai, toi tu préfèrerais la prendre violement de force contre un mur, ici même. Heureusement que je suis arrivé…

Elle se retourna vers la blonde dont elle ignorait encore le nom.

- Pour repondre à ta question, je suis Natsuki Nakajima… Plus connu sous le nom de Nyüsu. Tu dois avoir déjà entendu au moins une fois mon nom dans la rue non ? Enfin bref, si tu n’es pas encore au courant, je suis la chef du premier gang créé dans cette ville, voilà pourquoi tu entendras souvent parlé de moi. Mais t’en fait pas, tu n’as rien à craindre avec moi, de toute façon je doute que tu sois à la hauteur de me battre.

Natsuki lui souria gentiment pour lui montrer qu’elle pouvait lui faire confiance. Elle pointa rapidement Nezumi.

- Et lui là, le grand débile, c’est Nezumi Asegawa. Un dealer sans importance, pervers, violeur, pédophile… Enfin bref, un gars dont les jeunes filles comme toi doivent se méfier. Bien que je sois toujours dans les parages quand il attaque une jeune demoiselle en détresse. N’est-ce pas Nezumi chou… ?

Ricanant devant la tête de Nezumi, elle regarda de nouveau la demoiselle blonde, toujours avec son éternel sourire rassurant.

- Et toi ? Puis-je savoir quel est ton nom ?

- "Non, c’est vrai, toi tu préférerais la prendre violemment de force contre un mur, ici même. Heureusement que je suis arrivé…" Prononça la rosée en posant une main agile sur l'épaule de la gamine.

Il aurait voulu répondre, mais juste un rougissement vint à ses joues. Nezumi n'aimait pas forcément qu'elle la prenne de haut ni bien même qu'elle fasse sa grande libératrice de petites filles en danger, vu dans les affaires dans lesquelles elle était menées, ses paroles ne devraient pas être de telles. Il baissa les yeux, qu'est-ce qu'il lui prenait ? Elle avait touché là où ça faisait mal et Sumire n'acceptait pas de telles imbécillités, il se recula alors en rangeant son arme et écoutant les paroles qui se voulait rassurante de son associée:

- "Pour répondre à ta question, je suis Natsuki Nakajima… Plus connu sous le nom de Nyüsu. Tu dois avoir déjà entendu au moins une fois mon nom dans la rue non ? Enfin bref, si tu n’es pas encore au courant, je suis la chef du premier gang créé dans cette ville, voilà pourquoi tu entendras souvent parlé de moi. Mais t’en fait pas, tu n’as rien à craindre avec moi, de toute façon je doute que tu sois à la hauteur de me battre." Sortit d'entre ses lèvres.

Les poings de Nezumi se serrèrent, à tel point que du sang gouttait à présent de ses mains frêles, son énervement commençait à monter, et, passant la douleur dans ses doigts il détourna la tête avec un semblant de faiblesse. Il allait le lui payer, c'était sûr. Dans un soupire lattant, le jeune homme fixait le mur d'un air inconsolable et vexé, c'est alors qu'elle poursuivit:

- "Et lui là, le grand débile, c’est Nezumi Asegawa. Un dealer sans importance, pervers, violeur, pédophile… Enfin bref, un gars dont les jeunes filles comme toi doivent se méfier. Bien que je sois toujours dans les parages quand il attaque une jeune demoiselle en détresse. N’est-ce pas Nezumi chou ?"

Le dealeur sans importance comme elle disait contrôlait un gang qui était presque à égalité du sien, il se retourna dans un geste si furtif qu'aucun bruit ne transparut et il se précipita vers la porte entrouverte. Il en était trop et n'en supportait plus, son importun air de duchesse mal baisée l'avait fait craquer et, essayant de vaincre comme il se devait son courroux, il sourit et prononça en lui adressant un regard en coin:

"Non, je prends juste exemple sur mon beau-père. Et c'est Sumire mon prénom, vas te faire" Répondit-il d'un air ironique.

Sans écouter la fin de leur discussion il claqua atrocement la porte produisant un bruit semblable au tonnerre, la porte ayant claquer sur les tuiles de métal composant le hangar, il se détacha les cheveux en balançant son ruban et partit sans mettre sa capuche, s'en était trop et sa fureur ne disparaissait pas. Sumire grimpa dans un arbre ayant magistralement perdu le contrôle de ses sentiments et regarda les gens passer d'un air méchant, pour les faire fuir, ayant chargé à bloque son revolver gauche Nezumi tirait juste à leur côté, caché dans les feuillages abondant. Sa chevelure mauve était trempée ainsi que des gouttes animaient son visage comme si des larmes y avait transparut, il avait mal et il avait froid. Il était vexé, et Natsuki allait bel et bien payer cet affront dont elle lui avait fait part, elle allait devoir le supplier tellement ses souffrances seront méticuleuses et ôh combien sadiques. Tch, il la haïssait.

- A... Akane. Akane Fujimori. Je suis nouvelle en ville … Je ne connais pas bien les environs et je me suis perdue. Je suis désolée de vous avoir importuné…

La jeune fille… Enfin Akane, s’inclina pour accompagner ses dires. Tandis que les jeunes filles parlaient, elles n’entendirent pas Nezumi s’éloigner.

- Non, je prends juste exemple sur mon beau-père. Et c'est Sumire mon prénom, vas te faire.

Puis un grand bruit métallique ce fit entendre, assourdissant les demoiselles présente dans le hangar. Un silence prit place… L’avait-elle vexé ? Lui ? Nezumi Asegawa ? Serait-il vexé par ‘’ça’’ ?
Natsuki se sentit soudainement étrange… Elle culpabilisait. C’était presque comique… Le dealeur qui se vexe et Nyusu qui culpabilise pour lui.
Secouant la tête pour effacer cette pensée, elle se retourna vers Akane, souriante. Non, elle ne culpabilisait pas, ce n’était pas ça.

- Et bien, Akane, ton arrivé en ville doit être vraiment ressente. Tu veux aller faire un tour ? On en profitera pour retrouver Nezu’.

Sans lui laisser le temps de répondre, elle l’entraina dehors. Elle cria au passage à ses hommes qu’elle sortait et qu’ils n’essaient pas de la chercher. Ils avaient l’habitude maintenant, souvent elle disparaissait sans explications et revenait au bout de quelques jours, n’expliquant jamais rien à personne. Natsuki aimait de temps en temps s’éloigner de cette ville et imaginer ce qu’elle serait devenu si elle n’avait pas aussi mal tourné et si elle était née dans une famille ‘’normale’’. Peut-être ne serait-elle pas aussi connue ? Peut-être serait-elle déjà mariée ou du moins, fiancée ? Peut-être serait-elle… Comme tout le monde ?
Elle soupira mais ne s’arrêta pas pour autant, continuant de faire visiter la ville à Akane. Qu’est ce qu’elle pouvait être grande ! Natsuki ne s’en rendait plus vraiment compte, mais cette ville était immense, n’importe qui n’ayant pas grandi ici, s’y perdrait facilement.
Des coups de feu la firent sursauter. Se retournant elle se rendit rapidement compte que les fameux tires venait d’un arbre, à quelques mètres d’elles. Nezumi… Ce fut sa seule pensé. A tous les coups c’était lui. Qui d’autre s’amuserais à tirer comme ça sur les gens ?
La rosée se retourna vers Akane.

- Fais attention à ne pas te recevoir une balle perdu… Au pire, reste là et attends-moi.

Sans plus de cérémonie, elle courra et sauta sur la branche la plus basse, continuant de monter avec une facilité étonnante. Natsuki était l’une des personne les plus agiles de la ville, surement ses heures d’entrainement au combat…
Arrivant à la hauteur de Nezumi, elle resta discrète s’approchant le plus possible de lui sans se faire remarquer. Etant dos à elle, il ne pouvait pas la voir… Elle en profita pour lui prendre soudainement le revolver des mains et s’éloigna d’une ou deux branches en sautant avec légèreté.

- Tututu ! Ce n’est pas bien de jouer avec ça. Tu pourrais te blesser Nezu-Chou. Se serait vraiment dommage…

Elle regarda attentivement le visage de son associé, scrutant la moindre expression ou émotion. Natsuki était provocatrice et elle le savait parfaitement. Elle usait même souvent de la provocation pour se distraire. Mais elle aimait encore plus l’utiliser avec Nezumi… C’était vraiment on passe-temps favori…

Il entendait toujours les cris terrorisés des passants quand une balle venait à se perdre sur les dalles rocailleuses et ne se calmait toujours pas, il ne voyait plus rouge là c'était carrément noir. Vexé, énervé, rageant même. Il entendait quelques bruits dans les feuillages, sûrement Natsuki. Le Rat s'en foutait et continuait à tirer à tord et à travers sans même détourner regard. Son revolver vint à lui être enlevé des mains et un tic nerveux fit trembloter sa lèvre:

- "Tututu ! Ce n’est pas bien de jouer avec ça. Tu pourrais te blesser Nezu-Chou. Se serait vraiment dommage…" Prononça une voix provocatrice.

Il roula des yeux, sans prendre garde à elle il sortit un poignard avec lequel il taillait maintenant l'écorce. En un violent coup la branche sur laquelle son cul était posé céda et il ré-atterrit en bas, sur ses pieds. Un soupire transparut entre ses lèvres tandis qu'il prit son autre arme à feu et entreprit de le charger pour le ranger à nouveau. Un comportement étrange pour une personne bizarre, ça collait plutôt bien mais Nezumi haïssait considérablement les gens qui lui cherchaient des noises, parce qu'il était bien là celui qui pouvait réduire à l'état de poussière la célèbre Nyüsu. Elle qui n'avait rien pour mériter cette gloire, et à se faire remarquer cette gamine allait bien se faire descendre un jour ou l'autre, et le mauve voulait que cela se fasse par sa main et par personne d'autre. Quand la vengeance nous tend les bras il faut bien lui rendre son étreinte, et le Rat connaissait parfaitement cet état d'esprit. Souffrance, peur, douleur, des mots à répétition dans son crâne trituré par les néants.

Il n'avait en aucun cas peur de la mort, ce qui lui était bien favorable étant la seule chose qui le frôlait de jour en jour. Ses incessants viols lassait l'adulte qui prenait de moins en moins de plaisir dans ce sordide business, bien qu'il en reconnaisse les plaisirs et les faveurs qu'il puisse y obtenir. Il sortit une lime à ongle puis s'attela à gratter ses griffes pour les rendre plus symétriques, évidemment l'harmonie de l'esthétique était inné chez lui et l'androgyne en profitait de telle façon à prendre quelques airs innocents pour mieux feinter ses victimes. Sumire était l'une des personnes dont il fallait se méfier au plus et...Un instant, il se sortit de ses pensées et était déjà arriver près du hangar sans qu'il ne s'en rende compte. Il rentra, les cheveux et le visage ruisselants de gouttes et il se laissa tomber contre le mur du fond, respirant avec douceur et lenteur. Il ne mit pas bien longtemps à s'endormir et se recroquevilla contre le coin de la salle sans prêter garde à qui pouvait être présent à cet instant, la fatigue ne lui laissait pas le choix.