La recherche d'information

Le froid...Le vent. Nezumi détestait ce temps qui s'apparentait à une saison infâme et glacial dans laquelle il devait stopper ses activités malsaines pour quelques temps. Qui, franchement irait violer quelqu'un dans la neige ? Le rat frissonnait à cette idée qui ne l'emballait pas du tout. Il marchait déjà depuis une bonne demi-heure quand une taverne aussi mitée que malodorante se présenta à lui. L'enseigne n'était plus de toute fraîcheur et le nom lui vouait comme une sorte d'hommage, ce qui n'était en fait, pas plus mal. L'odeur du sang, de déjections et d'alcool lui fit arborer une mine fort désabusée qui se fit remarquer par quatre grands mâles cernant l'intégralité de la ruelle de leur regard aigre et hautain. Quels imbéciles. Ses yeux se porta sur la porte, criblée de balle et couverte d'un liquide carmin qui lui donnait un air des plus délabrés. Deux vitres étaient brisées sur les côtés et une planche de bois recouvrait l'une d'elle. Il dénoua ses cheveux et noua le ruban qui les contenait à son cou, aujourd'hui il était simplement vêtu d'une chemise blanche et d'une cravate noire accompagné d'un slim de même couleur laissant légèrement entrevoir son calcif.

Franchement, quand il voyait les racailles sans aucune classe en train de traîner en jogging son rire intérieur ne s'emballait que de plus belle. Poussant la porte il fut saisi d'un soupire désenchanté quand il entendu retentir une gifle étonnement bruyante, encore un imbécile qui ne trouvait pas d'autre technique de drague pour se chopper une jolie fille. Un bref regard fut accordé à celui qui venait de se prendre l'une des baffes les plus magistrales de tout les temps lorsqu'il aperçut son visage, la joue marqué d'une rougeur. Ah, bien fait. Les rires ont vite été calmés, et ceux-ci laissèrent place à de nouvelles paroles et radotages. Sumire, lui, restait devant la porte d'un air blasé, il fallait dire que ce rade était plus ou moins ennuyeux. Des paroles sur lui vint à être prononcé par deux commères en soif de ragots, et il figea son intention vers celles-ci, pigeant deux mots sur trois tellement elles parlaient bas comparés aux ignobles poivrots:

"Massacre [...] Tué [...] Bande [...] Démasquer [...] Renard [...] Nyüsu...
- Coups de feu [...] Nyüsu [...] Ce type [...] Pervers [...] Malsain..."

Au moins, il avait saisi l'essentiel. Il parlait du massacre d'Ao no Kitsune ainsi que de lui et de ce qu'il avait fait à ce pauvre Light. Décidément, tout ses actes étaient publiés dans la presse ou quoi ?! Il se rapprocha des deux jeunes filles et prit une chaise ou personne n'avait prit place et la glissa devant la table en s'asseyant avec un sourire en coin. Le regard des filles, choquées de voir Nezumi agir de la sorte lui jetèrent un regard noir. Il s'accouda à la table en posant son menton sur sa main et leur rendirent un sourire des plus pervers et malsain. Il prit parole d'un air des plus sarcastiques:

"Ouais, j'avoue...Un pervers malsain pédophile qui viole les gentils étudiants dans le sombres ruelles. Tient d'ailleurs, vous connaissez pas la meilleur...Il prit une voix plus basse et leur chuchota: C'est moi. Il reprit parole d'un ton plutôt normal: Allez, dégagez, avant que l'envie me vienne de vous prendre contre un mur, ce serais dommage quand même."

Il adorait faire peur aux belles demoiselles, de telle sorte que les regards des deux femmes s’avérèrent des plus heurtés. Elles se levèrent en posant l'argent et le pourboire sur la table et s'enfuirent en hâte vers la sortie. Le rat se releva et s'approcha d'un homme aux cheveux de bonne longueur et s'appuya à la table avant de lui chuchoter d'un ton presque inaudible, des mèches recouvrant quelques parties de son visage fin ainsi que ses yeux qui le détaillait avec vigueur, sans gêne:

"On t'as jamais appris à ne pas écouter aux portes ?"

Light prit délicatement ses lentilles de contact noir et les mit sur ces yeux. Il fallait prendre des précautions. Il n'existe pas trois mille mec aux cheveux bleu et aux yeux bleus à Shöshitsu, bien qu'on puissent penser que c'est une teinte... Il passa un doigt sous ses yeux, mettant de la peinture rouge et noir sous les yeux. Il soupira et regarda une dernière fois le papier fraîchement imprimé sur la table-basse. Il le prit entre ses doigts laissant des marques de peintures dessus et lu dans sa tête le texte "Anonyme dit : Bonsoir, je voudrais que vous assassinez une certaine personne. Il est le propriétaire d'un bar dans les bas quartiers de la ville. Il est gênant pour les affaires. Voici ci-joint une photo. PS : Le versement habituel est déjà sur votre compte". Light se lava les mains après avoir déchiré et jeté le papier. Comme quoi, c'était comme d'habitude. Des gens venaient sur son site pour lui envoyer des messages et ainsi lui donner une sorte de "mission". Quoi de mieux qu'internet pour rester anonyme ? Autant pour le client que pour Light. Certains hackeurs ont néanmoins déjà essayé de pirater son site pour découvrir qui se cache sous le masque. La lumière maladroite qu'il est a pourtant plus d'un tour dans son sac. Il prit délicatement son kimono et l'enfila avec délicatesse. Il aimait le contact soyeux de ce tissu... Mais il savait que s'il allait se battre, ce kimono ne ferait pas long feu. Il s'attacha son obi [La ceinture] avec délicatesse, sans laisser de pli. Les derniers éléments étant le masque et la corde. Il se mit premièrement la corde au cou, celle-ci à une signification très puissante, elle inspire le fait de tuer. Pour Light elle exprime le fait qu'il ne craint plus la mort et que depuis longtemps c'est un homme qui mourra dans la souffrance à la fin. Son travail est comme du suicide... Il mit enfin le masque et enfin il avait achever son déguisement. Il prit entre ses doigts son katana et prit une grande inspiration. Ce soir le sang coulera... De nouveau.

Il avait chaud... Trop chaud... Cette grande cape noir lui donnait tellement chaud... Pourquoi devait-il à chaque fois évaluer le terrain ? C'est vraiment crétin d'être un bon assassin. Il soupira en s'éventaillant [Ce mot n'existe pas] le visage avec sa main. Au moins il était sûr de pas se faire repérer... Même sa grande capuche cachait ces cheveux voyant. Par contre, le hic, c'est qu'il paraît suspect. Mais apparemment il n'était pas le seul. Depuis 3 heures déjà qu'il est devant sa bière à moitié vide à fixer les aller et venus des clients. Il est où ce fameux propriétaire ? Au pire, il entrerait par effraction chez lui et l'assassinerait dans son lit. Il s'apprêta à se lever quand un mec plutôt louche entra. D'abords il cru que c'était l'un des hommes de mains de celui qu'il cherchait, mais non... Il se ravisa quand il le vit prendre une bière au bar. Comme quoi, il avait une aura plutôt étrange. Il passa vite à autre chose, affalé sur sa banquette. Quel plaie c'te mission ! Il prit son verre et en but une nouvelle gorgée... Light se demandait pourquoi ce propriétaire était gênant... Son bar était miteux, mal fréquenté... Pas le genre de la mafia. Mais peut-être qu'un convoi passe illégalement ici ou quelque chose dans le genre. Un petit malfrat pas très doué quoi mais qui sait avoir le sens des affaires. Il remarqua que l'homme de tout à l'heure se mit à s'avancer vers une table en titubant. En quelques minutes ? Il tenait pas l'alcool celui-là. Il se joignit faussement à l'hilarité général quand il se prit une gifle monumental. Light était plus inquiet de la douleur qu'il devait ressentir... Ça allait laisser des marques.

Light failli étouffer à moitié avec son verre quand il vit un autre arrivant. Il ouvrit grand les yeux en se mordant la lèvre. Il avait envie de le tuer... Sumire ! Il se mordit la lèvre en le fixant intensément. Ça le démangeait maintenant, il toucha du bout du doigt son katana avec un sourire mauvais. Il inspira une grande bouffée avant de se calmer. Plus tard... Il veut le faire souffrir pour ce qu'il a fait... Plus tard... Il tuera impitoyablement ses seuls amis et sa famille s'il en a et il le laissera seul comme une coquille vide. Il souffrira... Oh oui... La mort serait un bien trop doux châtiment pour lui. Il n'écouta pas les jacassements des ragots des demoiselles parce qu'un autre arrivant dans le fond du bar fit son entré. Enfin... Il était arrivé, son gagne pain. Il eut un sourire en remarquant qu'il était seulement armé d'un flingue sous sa veste. Il ne ressemblait vraiment pas à le profil d'un propriétaire d'un bar si mal fréquenté. Toute façon, il s'en fichait. On lui avait demandé de le tuer, il le ferait. Premier là, premier servi ? Il focalisa son attention sur sa futur victime mais des personnes bruyants vinrent le gêner. Il ne put même pas s'empêcher d'écouter ce qu'ils disaient.

- On t’a jamais appris à ne pas écouter aux portes ?

C'était cette voix... Il frissonna. Il détestait déjà rien que de l'entendre. Son envie de le tuer remonta en flèche. Il voulait vraiment lui trancher la gorge ou le planter sauvagement son katana dans le ventre. Ou non ! Mieux ! Le castrer ! Chouette idée, ça. A noter. Castrer il ne pourra jamais plus éprouver de plaisir. C'est plutôt une bonne vengeance. Il s'étonna ensuite de la voix d'un bourré totalement sereine...

- Je crains que vu le volume dont ses deux volailles régalaient le bar tout entier il fut difficile de ne pas entendre ce qu'elle racontait. Je puis même parié que l'assemblée toute entière de ce bar doit être ravie de votre intervention qui les as toutes les deux sauvé à coup sûr de l'égorgement ou pire. Maintenant l'étranger dit-moi en quoi je puis t'être utile à moins de vouloir toi aussi me raconter le topo sur cette ville auquel cas prend place et commande une mousse, je suis tout ouïe.

Il soupira. Pas mal... Il avait été berner. C'était étrange aussi que quelqu'un se bourre la gueule avec seulement une bière. Il fixa sa victime et le pseudo mec bourré. Il n'avait pas l'air de se connaître. Tant mieux. Des ennuis en moins. Dans un élan vif, il prit son katana d'un main, mit son masque de l'autre, enleva sa cape noir et sauta par dessus la table. En quelques pas rapide bien choisit, il esquiva les quelques personnes qui étaient sur son chemin avec élégance et fonça sur sa cible. Il prit son katana à deux main et. Il l'enfonça vivement dans ses poumons. Il resta quelques secondes le sabre dans le corps du propriétaire, mais quand celui-ci commençait à se rendre compte de la situation et que la foule présente, surtout la serveuse, criait. Il enleva sèchement son épée. Mission accompli. Il allait mourir dans quelques minutes. Ses poumons sont trop sévèrement touché pour qu'il puisse espérer respirer. Sil par un miracle il survit, il aurait trop mal pour respirer que parler et bouger serait une torture. Il passa deux doigt le long de la lame de son katana pour nettoyer la souillure du sang. Il se retourna, du sang sur son beau kimono, son katana encore en main et avec l'autosatisfaction d'une mission réussi.